Jardin de l’Ilot Sainte-Anne
Saint-Pol-de-Léon
L’îlot Sainte-Anne, site naturel classé, ermitage des moines Carmes jusqu’au XVIIIème siècle
L’îlot Sainte-Anne est un endroit agréable de promenade pour les grands et les petits. Aires de jeux (espace non-fumeur), de pique-nique, piste de courses avec obstacles. Il est dominé par un rocher au curieux nom de « Couëtte de Plume » (Couëtte est un nom vulgaire de la mouette), le nom breton étant plus significatif : Roc’h ar Ged , le rocher du Guet…
Un peu d’histoire :
L’îlot Sainte-Anne ancien ermitage a été transformé en forteresse puis en ferme avant de devenir un lieu exceptionnel de promenade.
En 1640, le père Maillard décide de se retirer dans un endroit solitaire sur une île de Saint-Pol-de-Léon, sur lequel il construit un ermitage et une petite chapelle dédiée à Sainte Anne, pour une vie d’isolement religieux. Les pèlerins se rendaient chaque mois à la chapelle jusqu’à la Révolution française où tous leurs biens, chapelle et terre étaient saisis, vendus ou détruits.
En 1694, le célèbre architecte militaire Vauban, visita les défenses de Saint-Pol-de-Léon et décida de construire une batterie (une cellule pour stocker des armes, des fusils et de la poudre) sous une casemate (petite pièce avec des ouvertures d’où pouvaient être tirés des fusils ou des missiles mis à la porte). Cette forteresse a empêché toute attaque et opération d’atterrissage indésirable sur la plage ainsi que l’entrée non autorisée dans le canal de La Penzé (les ruines sont encore visibles aujourd’hui).
En 1888, la défense a été déclassifiée mais en 1943, elle est devenue une partie du vaste système de défense côtière et de fortifications construites par l’Allemagne nazie: l’Atlantikwall.
Avant la Seconde Guerre mondiale, trois familles vivaient et faisaient pousser des cultures sur l’île. Une étendue de sable relierait l’île au continent, mais aujourd’hui, une route a été construite.