Porte Saint Guillaume
Saint-Pol-de-Léon
Saint-Pol-de-Léon était autrefois une ville fortifiée et l’enceinte était percée de quatre portes de ville.
Ces quatre portes ont aujourd’hui disparues : la porte de Guénan rayée du paysage en 1709 et dont les pierres ont été réemployées pour la construction de l’hôpital; la porte des Carmes démolie en 1745 et dont des vestiges subsistent sur le portail du cimetière; la porte Batz, détruite en 1773 et dont les matériaux ont servi à la construction des halles et la porte Saint Guillaume, à cet endroit, rue Verderel, démolie en 1761. Cette dernière était le lieu de passage obligé des nouveaux évêques jusqu’à la Révolution. Partant de la chapelle Saint-Pierre, ils y étaient accueillis par les notables de la ville puis gagnaient la cathédrale après avoir prêté serment de défendre les droits et franchises de la cité et de l’Eglise.
En 1897, lors de la grande cérémonie de la translation des reliques de Saint Pol Aurélien, la porte Saint Guillaume a été provisoirement reconstituée à la manière féodale de blocs de granit, avec herse, machicoulis, poterne et armes de la cité.